- L’industrie canadienne de
transformation des viandes de bœuf, de porc, de volaille, de veau et d’agneau
est le principal secteur de transformation alimentaire au pays. Ses ventes annuelles sont
évaluées à plus de 21,3 milliards de dollars, et elle emploie plus de
67 500 personnes. Cette industrie est composée de plus de 400
établissements immatriculés au fédéral, souvent situés dans des régions rurales, ce qui crée de
nombreux emplois et enrichit l’activité économique de ces régions. On trouve ces
établissements pratiquement partout au Canada, mais la plupart sont concentrés
en Alberta, au Manitoba, en Ontario et au Québec. Plus de 95 % de la transformation de la
viande au pays est assurée par des établissements immatriculés au fédéral.
- L’industrie canadienne des viandes
recommande que le gouvernement du Canada établisse un nouveau crédit d’impôt
« d’une durée limitée » pour la salubrité des aliments en fonction des dépenses admissibles pour les
entreprises canadiennes de transformation, afin d’assurer à la population un bon approvisionnement
alimentaire. Il existe maintenant de nombreuses technologies de transformation,
d’emballage et d’essai permettant d’améliorer la salubrité des aliments. On
estime que les coûts s’élèveront à 170 millions de dollars par année.
- L’industrie canadienne des viandes recommande que le
gouvernement du Canada ne facture pas le coût de ses inspections des produits
de viande aux établissements immatriculés au fédéral, une mesure qui devrait
lui coûter 21 millions de dollars par année.
- L’industrie canadienne des viandes
recommande que le gouvernement du Canada rétablisse le Programme de
compétitivité des abattoirs et le Programme d’amélioration de l’abattage pour
contrebalancer les coûts engendrés par le renforcement, en 2007, des règlements
touchant l’interdiction sur l’alimentation des ruminants et pour améliorer la
compétitivité de l’industrie de la viande rouge. Cette mesure
devrait coûter 30 millions de dollars par année.
- L’industrie canadienne de transformation de la viande doit
se plier à un nombre toujours croissant de règlements et d’exigences de sa
clientèle relatifs à la salubrité des aliments. Parallèlement, les risques pour
la salubrité des aliments évoluent constamment, comme nous l’avons vu avec la
crise de l’E. coli en Europe. Les entreprises cherchent à obtenir de la part de
tierces parties de nouvelles certifications sévères en matière de salubrité des
aliments et investissent dans du matériel, des technologies de transformation
et de l’équipement de laboratoire pour mener des tests. Il faut augmenter les investissements
afin de prévenir les problèmes de salubrité des aliments, et l’accès à des
marchés sophistiqués comme les États-Unis, l’Europe et le Japon dépend de la
mise en place de systèmes de contrôle de la salubrité des aliments hors pair. Un crédit d’impôt d’une
durée limitée serait bien plus efficace que la multitude de petits programmes
de subvention actuellement en place, et il permettrait d’éviter que les
gouvernements se retrouvent à appuyer certaines entreprises et à en laisser
pâtir d’autres.
- L’industrie canadienne des viandes
recommande au gouvernement d’établir un nouveau crédit d’impôt d’une durée
limitée touchant la salubrité des aliments en fonction des dépenses admissibles
pour les entreprises canadiennes de transformation afin d’assurer à la
population un bon approvisionnement alimentaire. Il existe
maintenant de nombreuses technologies de transformation, d’emballage et d’essai
permettant d’améliorer la salubrité des aliments. On estime que les coûts
s’élèveront à 170 millions de dollars par année.
- L’industrie canadienne de transformation de la viande, qui
est inspectée par le gouvernement fédéral, est de loin l’industrie la plus
réglementée de tous les secteurs de la transformation des aliments. La Loi sur l’inspection des viandes et ses règlements sont
contraignants et, contrairement aux autres secteurs de l’alimentation, les
inspections sont régulières et obligatoires. L’Agence canadienne
d’inspection des aliments a facturé 21 millions de dollars en frais
d’inspections aux entreprises de transformation en 2009-2010. Les frais facturés pour
l’inspection, les certificats d’exportation, l’approbation de l’étiquetage, etc.
nuisent à la compétitivité des entreprises canadiennes de transformation de la
viande immatriculées au fédéral. Ces frais s’ajoutent aux coûts de personnel croissants
pour mettre en œuvre des programmes comme le programme d’inspection fondé sur
l’approche HACCP, le système de vérification de la conformité ainsi que le
resserrement des examens obligatoires servant à déceler des agents pathogènes,
comme la nouvelle politique de lutte contre la Listeria. À l’opposé, les
entreprises américaines et leurs homologues canadiennes relevant des instances
provinciales n’ont pas à assumer ces coûts additionnels.
- L’industrie canadienne des viandes recommande
que le gouvernement du Canada ne facture pas le coût de ses inspections des
produits de viande aux établissements immatriculés au fédéral, une mesure qui
devrait lui coûter 21 millions de dollars par année.
- Le renforcement des règlements touchant l’interdiction sur
l’alimentation des ruminants est entré en vigueur en juillet 2007. Les
nouvelles règles exigent l’abolition et l’élimination de certaines substances
provenant de ruminants qui étaient auparavant autorisées dans la composition de
la nourriture d’animaux non ruminants. Ces exigences supplémentaires, auxquelles ne
sont pas soumis nos concurrents américains, entraînent des coûts excessifs et
font perdre de l’argent à nos entreprises d’empaquetage de bœuf. Le Programme de
compétitivité des abattoirs, administré par Agriculture et Agroalimentaire
Canada, était un excellent programme national de 50 millions de dollars
échelonné sur trois ans qui offrait aux abattoirs un financement couvrant jusqu’à
50 % de leurs dépenses admissibles. Le Programme visait à
renforcer la compétitivité du secteur des viandes rouges en offrant des
contributions à remboursement conditionnel et sans intérêt pour soutenir les
investissements qui amélioraient et modernisaient les activités d’abattage et
qui rehaussaient la capacité de production des abattoirs dans des régions où il
avait été démontré que l’insuffisance en la matière entravait la croissance du
secteur.
- L’industrie canadienne des viandes recommande que le
gouvernement du Canada rétablisse le Programme de compétitivité des abattoirs
et le Programme d’amélioration de l’abattage pour contrebalancer les coûts
engendrés par le renforcement, en 2007, des règlements touchant l’interdiction
sur l’alimentation des ruminants et pour améliorer la compétitivité de
l’industrie de la viande rouge. Cette mesure devrait coûter 30 millions
de dollars par année.
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